L’ambassade de Russie au Royaume-Uni a rejeté les allégations des médias occidentaux selon lesquelles les hackers russes auraient porté la signature d’un groupe iranien pour camoufler les traces de leurs attaques à l’encontre de 35 pays.
Un rapport conjointement réalisé par les services de renseignement américains et anglais accuse le groupe de hackers russes Turla d’avoir été à l'origine de cyberattaques commises à l'encontre de 35 pays.
Les médias occidentaux se réfèrent audit rapport pour prétendre que « les hackers russes portaient pourtant la signature d'un groupe iranien dont les systèmes et les outils avaient apparemment été piratés par Turla ».
La Russie balaie d’un revers de main ces accusations, ajoutant qu’il s’agissait d’une interprétation « erronée » d’un rapport sécuritaire.
Dans la foulée, le porte-parole de l’ambassade russe au Royaume-Uni a déclaré que les services de sécurité n’accusaient ni la Russie ni les citoyens russes. Il a ajouté que le rapport visait en effet à semer la discorde entre l’Iran et la Russie.
« Ce dont parlent les médias est une interprétation erronée d’un rapport élaboré par les agences de sécurité gouvernementales américaine (NSA) et anglaise (NCSC) », a-t-il réaffirmé.