Au Liban, les protestations sont entrées dans leur neuvième jour consécutif alors que les manifestants rendent hommage aux efforts du Hezbollah dans la lutte contre Daech.
Vendredi 25 octobre, des Libanais sont descendus dans la rue afin d’exprimer leur colère contre les conditions économiques du pays. Vigilants, ils ont annoncé que le terrorisme économique des États-Unis tentait de canaliser les manifestations au Liban.
Hormis leurs protestations, les manifestants ont loué les efforts du Hezbollah dans les combats contre les terroristes de Daech. Ils ont souligné que sans la Résistance et l’armée libanaise, Daech aurait pris le pouvoir au Liban.
Bien que l’armée ait renforcé les dispositifs de sécurité aux alentours du palais de Baabda, un responsable libanais a confié, sous l’anonymat, au quotidien al-Joumhouria que le compte à rebours avait commencé pour mettre fin à la tension : toutes les avenues seront débloquées et toutes les institutions publiques et les banques reprendront leur travail à partir de lundi.
Les slogans pro-Hezbollah, scandés au cours des manifestations d’aujourd’hui à Beyrouth, font capoter les tentatives désespérées des médias arabes, surtout les médias saoudiens, pour assurer une couverture partiale et partielle aux événements en cours au Liban. Lesdits médias, y compris Al-Arabiya et Al-Hadath, ont publié des actualités partiales et hostiles afin de suggérer une situation sécuritaire tendue au Liban.
Ils ont également tout fait pour pointer du doigt le Hezbollah comme étant responsable de ce tollé général. Al-Arabiya et Al-Hadath veulent faire croire que les protestataires libanais en sont venus à bout des comportements du Hezbollah alors que les revendications des protestataires sont en réalité de nature économique.