La contre-offensive du Hezbollah!

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La contre-offensive du Hezbollah!

Dans son discours du vendredi après midi, le secrétaire général du Hezbollah a lancé le consigne : un  mouvement spontané contre la corruption est sur le point d'être détourné de son objectif initial, depuis que "certains courants" visiblement en lien avec "certaines ambassades et services secrets" exigent le changement du régime libanais, " le renvoi du dossier libanais devant le Conseil de sécurité e pour q'il soit placé sous le chapitre 7 de la charte de l'ONU"!


Le secrétaire général du Hezbollah qui a soutenu les reformes, s'est porté garant de leur application, car "la Résistance dont les partisans font partie des couches les plus défavorisées au Liban, ne fait jamais des promesses en l'air.

Depuis vendredi, donc, le tandem US/Israël a perdu des points, son  projet d'"une guerre civile à déclencher au Liban", une guerre propre à impliquer le Hezbollah de façon à ce "l'arme de la Résistance" perde sa nature protectrice pour devenir un outil de massacre, a du plomb dans l'aile. Les partisans du Hezbollah désertent les rues du Liban.

À moto et en voiture, un grand nombre de partisans du mouvement de Résistance libanais sont descendus dans la rue à la fin du discours du secrétaire général du Hezbollah sur le thème des récentes évolutions au Liban. Selon la chaîne de télévision al-Mayadeen, les groupes de partisans du Hezbollah ont quitté la place des Martyrs, à Beyrouth, capitale libanaise.

Seyyed Hassan Nasrallah a appelé, lors de son discours, ses partisans à se retirer des places et des avenues où se déroulent les protestations en raison des halos d’incertitude qui entourent ces manifestations, et surtout des courants qui soutiennent le blocage permanent des artères, la fermeture des écoles et des commerces, quittent à nuire à l'économie libanaise. Dans son discours, le secrétaire général du Hezbollah s'est fermement opposé à la démission du gouvernement qui créerait un vide dont profiterait les ennemis du Liban et mis en garde contre les risques d'une guerre civile. " Il suffit de suivre l’enthousiasme avec lequel les médias saoudiens et israéliens font leur manchette sur les événements au Liban pour comprendre qui cherchent à surfer sur la vague des protestation", a conseillé Nasrallah.

Certains courants espèrent pouvoir tourner la grogne sociale au Liban, l'un des pays les plus endetté au monde pour cause de sa politique néolibérale dictée par l'Occident, en une guerre civile où les confessions se mettraient à s'entre-tuer. Or " l'appel au dialogue du président devra être entendu par la rue libanais".

Pour le rappel, les manifestations au Liban ont commencé le 16 octobre en protestation aux mauvaises conditions économiques.

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