Ce mercredi à Genève se tient la toute première réunion d'une « assemblée constituante » chargée par l'ONU de décider de l'avenir de la Syrie. Ce Comité constitutionnel comprend 150 membres issus de trois groupes : 50 choisis par le gouvernement syrien, 50 par l'opposition et 50 par l'émissaire de l'ONU.
Les ministres iranien, russe et turc des Affaires étrangères présents à cette occasion à Genève ont salué mardi soir le lancement du Comité constitutionnel syrien, prévu pour mercredi. Dans une déclaration finale émise à l’issue de leur réunion trilatérale mardi à Genève, les ministres iranien, russe et turc des Affaires étrangères ont souligné la ferme détermination des pays garants du processus d’Astana pour soutenir la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale de la Syrie.
Lors d’une conférence de presse conjointe avec ses homologues russe et turc, le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif a déclaré que le début des activités du Comité constitutionnel marquerait le lancement du processus politique en Syrie, sans manquer de préciser que « l’Iran et la Russie ne quitteront pas le territoire syrien, tant que le gouvernement et le peuple syriens ne le demandent pas ».
« Le peuple syrien souffrait d'un désaccord depuis huit ans et nous avions réitéré qu'il n'y avait pas de solution militaire à la crise en Syrie », a ajouté M. Zarif.
La réunion du Comité constitutionnel syrien est le début d’un processus difficile et le travail de ce comité marquera le début du processus politique dans ce pays, a-t-il indiqué.
« À la fin, les conclusions du Comité constitutionnel devront être acceptées par tous les Syriens. Elles doivent être le résultat de leur travail, et ne doivent pas être influencées par des puissances étrangères. »