Les temps sont durs pour Israël : alors qu'il travaille dur depuis février 2019 à ce que le front anti-israélien en Afrique du Nord s'érode puis se brise, les deux jours de frappes criminelles qu'il a menées contre Gaza lui ont prouvé qu'il n'a fait que donner des coups d'épée dans l'eau. Le Deal du siècle en Afrique du Nord n'a pas bonne presse, au contraire, il suscite mépris, indignation et colère ! Le vendredi 15 novembre, le ministère algérien des Affaires étrangères a réagi au massacre des Palestiniens de Gaza ainsi qu'à l'assassinat ciblé des commandants et membres du Jihad islamique de la Palestine. Le ministère algérien des Affaires étrangères a « fermement » condamné, dans un communiqué cité par Al-Mayadeen, les récentes attaques israéliennes, une prise de position qui marque à nouveau la solidarité envers le peuple de la Palestine, une position de principe de l'État algérien. Aussi, plus de sept mois de tentatives de déstabilisation à l'encontre d'un État algérien connu pour ses positions farouchement anti-israéliennes n'ont guère apporté les fruits escomptés.
Mais ce n'est pas tout : presque de façon simultanée, voire concertée, le nouveau président tunisien, Kaïs Saïed a, lui aussi, dénoncé dans les termes les plus fermes les « récents crimes commis par Israël » dans la bande de Gaza.