Depuis que la Chine aurait donné son feu vert à ce que ses S-300 remplacent ceux de la Russie, trop silencieux par les temps qui courent, la presse israélienne évoque de plus en plus la Corée du Nord. Passé le piteux état dans lequel se trouvent désormais les pourparlers de compromis Washington-Pyongyang avec pour corollaire la détérioration de la situation sécuritaire en mer de Chine, Israël a maintes raisons pour avoir peur du leader Kim. Certaines sources affirment que l'une des options nord-coréennes pour se venger des sanctions US lesquelles se maintiennent toujours et se renforcent même, consisterait à jouer "un intelligent tour" au régime israélien. Aussi les HQ-9 (S-300 chinois) pourraient ne pas être les seuls engins dont devraient se soucier l'Amérique et son poulain sioniste. Après tout, les USA se permettent de jouer avec tous leurs alliés-affidés sur l'échiquier syrien, pourquoi la Chine, elle n'en ferait pas autant ?
La Chine mais aussi la Russie dont les liens avec Kim ne cessent de s'approfondir. Surtout que déçue par les promesses vides de l'administration Trump, la Corée du Nord est, dit-on, largement tentée de livrer à Damas de quoi surprendre l'axe Tel-Aviv-Washington. Les démonstrations de force ne manquent pas d'ailleurs du côté nord-coréen.
Les médias nord-coréens ont annoncé que les forces de l’armée nord-coréenne avaient débuté les exercices de tirs d’artillerie à la frontière intercoréenne en mer Jaune. C'est le dirigeant nord-coréen qui a donné un ordre de tirs pendant une visite dans une unité militaire sur île de Chargrin, sur la côte ouest de ce pays. Depuis les négociations nucléaires Kim/Trump, c’est la première fois que le leader de la Corée du Nord visite une unité militaire en début de la manœuvre. L’île de Chargrin se situe dans le nord de la frontière entre les deux Corées et elle a été plusieurs fois la scène de tensions sanglantes entre les deux pays, ces dernières années.