Le leader iranien désigne le général Ismail Qaani comme nouveau commandement des forces Quds après l'assassinat du lieutenant-général Soleimani lors d'une attaque américaine.
« J'accorde le commandement des Forces Quds du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique (CGRI) au général de brigade Ismail Qaani qui fut l'un des principaux commandants du CGRI pendant la Défense sacrée et qui pendant de nombreuses années a servi aux côtés du général martyr en la région », a annoncé le chef de la révolution islamique d'Iran, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, dans un décret publié ce vendredi.
L'ayatollah Khamenei a assuré que les forces de Quds "suivraient le même programme (qu'elles ont maintenu) pendant la gestion de Soleimani".
Le leader iranien a également exigé que tous les membres des forces Quds coopèrent avec le général Qaani.
Le lieutenant-général Soleimani - considéré comme le général le plus éminent du Moyen-Orient - a été tué vendredi lors d'une frappe aérienne américaine contre l'aéroport international de Bagdad, la capitale de l'Irak.
L'éminente armée perse a joué un rôle important dans les combats intenses en Irak et en Syrie contre des groupes terroristes, dont beaucoup soutenus par le régime israélien, les pays occidentaux et certains régimes de la région du Moyen-Orient. Il avait notamment reçu plusieurs menaces de mort de la part des services de renseignement israéliens (le Mossad).
Après l'attaque de Soleimani, qui selon l'Ayatollah Khamenei reflète "le visage international de la Résistance", des avertissements ont été émis concernant une éventuelle escalade des tensions dans la région.
Des États-Unis lui-même, le candidat démocrate Joseph Biden a dénoncé le président Donald Trump pour avoir ordonné le meurtre de Soleimani et l'a accusé de "jeter une cartouche de dynamite dans un chargeur à poudre".
En outre, les autorités iraniennes et le chef de la révolution islamique ont promis à Washington une réponse ferme.