En Irak, des millions de personnes, celles-là mêmes que Mike Pompeo, aux premières heures après l'assassinat ciblé du commandant en chef de la Force Qods donnait pour être "exubérants de joie", participent en ce moment même à ses funérailles. Pour les analystes qui connaissent les US et les coutumes de la région, c'est un signe qui ne trompe pas: deux tiers des Irakiens, soit les habitants de Bagdad, de Kazemeyn, de Najaf et de Karbala, villes par où passera ce samedi le cortège funèbre du général iranien et de ses frères d'armes irakiens, sont prêts à s'armer et se battre contre les troupes US jusqu'à ce qu'elles se retirent de la région.