L’assassinat de Qasim Soleimani en Irak, est immédiatement devenu l’objet de diverses réactions et analyses qui se poursuivent deux jours après.
L'un des principaux titres du site d'information d’Al Jazeera est consacré à l'assassinat du Général Soleimani et à la visite du Guide suprême de la révolution, l'Ayatollah Seyed Ali Khamenei à sa famille, à sa promesse de dures représailles et aux promesses du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, menaçant d’une vengeance qui « s’étendra à tout le Moyen-Orient ».
Sky News des Emirats a consacré un de ses principaux titres à une vidéo de l’attaque des véhicules transportant les martyrs Soleimani et Abu Mahdi al-Mohandes.
Le site d'information égyptien d’Arabi 21 a consacré la plupart de ses titres aujourd'hui, au martyre du Général Soleimani, aux réaction des médias et des personnalités internationales et régionales, et à l'analyse des positions officielles de certains dirigeants arabes et de groupes de résistance régionaux.
L’agence de presse d’Anatolie a consacré ses principaux titres au martyre du Général Soleimani, qualifié d'homme des missions difficiles.
La section arabe de Reuters a cité l’envoi de plus de 3000 soldats au Moyen-Orient et les déclarations de Téhéran qui a qualifié cet attentat contre le Général iranien « d’acte de guerre des forces américaines » qui risque de faire exploser la région.
Le journal Rai al Yaoum a consacré plusieurs titres à l'attaque américaine contre les responsables d’Hashd al Chaabi et au martyre du Général Soleimani, dans un article d'Abdel Bari Atwan, éminent analyste du monde arabe et rédacteur en chef du journal, sur la réponse que donnera l’Iran à cet acte odieux, à savoir des opérations dans le détroit d'Ormuz ou des attaques électroniques contre les principales infrastructures des Etats-Unis et de leurs alliés dans la région.
L'Agence de presse russe d’Al Yaoum a également publié une interview de l'ambassadeur d'Iran auprès des Nations Unies, Majid Takht Ravanchi, qui avait souligné que la réponse à une action militaire était une opération militaire.
Le site d'information russe "Sputnik" dans un de ses titres, s’est demandé si dans l’assassinat du Général Soleimani, Trump avait violé la constitution américaine, suite aux déclarations du président de la Chambre des représentants qui a critiqué cette décision qualifiée de « mesure d'intensification de la violence ».
Les médias de langue anglaise se sont concentrés sur la réaction du peuple et du régime iranien et aux conséquences de cet attentat pour les États-Unis, le monde et la région, et ont publié hier les informations suivantes :
Euronews a pointé les diverses réactions à travers le monde, y compris aux États-Unis et écrit : « Aux États-Unis, les politiciens démocrates et républicains ont une vision complètement différente sur ce sujet. Les démocrates ont critiqué Trump accusé d’aggraver les tensions au niveau régional, mais les républicains en ont fait l'éloge.
La chaîne d'information CNN a qualifié le Général Soleimani de « héros populaire, courageux et charismatique », et a mentionné les points de vue de divers personnalités et responsables américains.
La chaîne d'information France 24, citant les craintes des États-Unis au sujet des conséquences de l'assassinat du haut commandant iranien, a annoncé la décision de Washington de déployer 3000 à 3500 soldats supplémentaires dans la région.
La chaine qatarie d'Al-Jazeera en anglais, a publié des photos des manifestants et des responsables iraniens, et les réactions en Iran, suite au martyre du Général Soleimani.
Le Gardian a annoncé : "L'assassinat de Soleimani ne sera pas un coup fatal pour les Iraniens comme le dit Trump, mais unira encore davantage les Iraniens contre les États-Unis".
Le Los Angeles Times a écrit : « L'ordre de Trump d'assassiner le Général Soleimani a été le plus grand risque qu’il a pris dans son mandat, cela exacerbera les tensions et l’obligera à envoyer plus de troupes américaines au Moyen-Orient, malgré ses promesses de retrait.
Le New York Times a déclaré que l'assassinat du Général Soleimani à Bagdad, pouvait avoir de graves conséquences non seulement dans la région mais aussi dans le monde entier.