Deux jours après l’assassinat en Irak du général de corps d’armée Qassem Soleimani, commandant de la Force Qods du CGRI par l’armée des États-Unis, l’Arabie saoudite chercherait à apaiser la crise déclenchée dans la région. Les dirigeants saoudiens n’ont pas été consultés par Washington au sujet de la frappe de drone qui a ciblé le général iranien, a prétendu ce dimanche une autorité du royaume qui a requis l’anonymat, selon l’AFP.
« À la lumière des évolutions rapides qui se produisent dans la région, Riyad met l’accent sur l’importance de la retenue afin de contenir toute escalade qui pourrait conduire à de graves conséquences », a ajouté le responsable.
Le ministère saoudien des Affaires étrangères a fait écho à cet appel à la retenue ce week-end et le roi Salmane a souligné la nécessité de prendre les mesures adéquates pour apaiser les tensions, lors d’un appel téléphonique samedi avec le président irakien Barham Saleh.