"Plus aucun soldat américain ne restera en vie si l’Amérique s’obstine" (Nasrallah)

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"Plus aucun soldat américain ne restera en vie si l’Amérique s’obstine" (Nasrallah)

Le secrétaire général du Hezbollah a déclaré que le martyre de Qassem Soleimani constituait un tournant historique, non seulement pour l’Iran, mais pour toute la région.

Seyyed Hassan Nasrallah a déclaré, dimanche 5 janvier, lors d’un discours télévisé que les États-Unis n’avaient réussi à atteindre aucun de leurs objectifs ni en Syrie, ni en Irak, ni en Afghanistan, ni au Liban, « d’où leur désarroi face à notre région », a souligné le secrétaire général du Hezbollah libanais.    

Seyyed Hassan Nasrallah a ajouté : « Trump se réserve le droit d’exploiter le pétrole irakien pour compenser les sommes que les États-Unis ont dépensées pendant toutes ces années en Irak. Aux yeux de Trump, il n’existe aucun État ni gouvernement en Irak, ce qui lui donne le droit de prendre le contrôle des puits de pétrole de ce pays et de les exploiter. Le principal objectif des États-Unis est donc l’exploitation des puits de pétrole irakiens. Il ne peut tolérer aucun gouvernement ni État en Irak et il souhaite que l’État irakien suive à la lettre les décisions de l’ambassadeur et de l’armée américains, soit sur le plan politique, soit sur le plan militaire. Voici le plan des Américains pour l’Irak qui est tombé dans l’impasse en raison de l’éradication de Daech, lorsque le peuple, les responsables et la source religieuse à Nadjaf ont pris une position ferme en anéantissant ce groupe lors d’une période pas très longue. Là, Qassem Soleimani et Abou Mahdi étaient deux principaux éléments pour l’anéantissement de Daech. C’est ainsi que les Américains ont perdu leur prétexte pour rester en Irak. Après la défaite de Daech, les Irakiens ont commencé à réclamer le retrait des forces US et les Américains ont tenté d’évoquer Daech pour pouvoir retourner en Irak ».

Le numéro un du Hezbollah s’est ensuite attardé sur les élections législatives en Irak : « Je ne parle pas d’un parti ou d’un autre. Je parle d’une approche générale qui a remporté ces élections, une approche qui s’oppose à la présence des États-Unis sur le sol irakien. Les Américains appellent cette approche une “ligne de conduite iranienne”, mais ce n’est pas un terme subtil pour la qualifier. Appelons-la une approche patriotique qui rejette le diktat américain ! Les partis ayant une telle approche constituent le gouvernement et c’est exactement ce qui déplaît aux États-Unis ».

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