Samedi 4 janvier, la presse israélienne a fait état d'une "énième frappe" US/Israël contre "la base des mandataires de Téhéran" à Abou-Kamal, "mandataires" que selon cette même presse, "ne tarderait pas à disparaître" maintenant que le commandant en chef de l'axe de la Résistance, le général Soleimani "est éliminé".
C'était sans compter avec le fait que USA/Israël ne se trouvent pas confrontés à un "simple bloc idéologique" mais à une "armée asymétrique aguerrie" dont le commandement dépasse une seule personne. Dans la nuit de dimanche à lundi, les combattants de Kataeb Hezbollah dont deux bases ont été frappées le 28 décembre par les USA, ont pris pour cible la base militaire américaine à al-Tanf, dans l'est de la Syrie, base située sur les frontières syro-irakiennes et dont l'ouverture irait largement faciliter le transit entre l'Irak, la Syrie, le Liban et ce, en complémentarité avec la route stratégique Qaëm-Abou-Kamal que les USA et Israël rêvent de pouvoir couper.
Selon Avia.pro qui rapporte cette information, "c'est une zone qui est non seulement placée sous protection des systèmes de défense aérienne russes et syriens voire chinois, mais encore protégée par des batteries de missiles iraniennes 373, ce qui en fait une zone inaccessible aux drones, aux hélicoptères ou encore aux avions de chasse américains. Le site militaire russe affirme que la Résistance avait déjà lancé avec succès une première attaque aux missiles balistiques et de croisière contre la base US "dans une zone située à 200 kilomètres au nord-est du mont Tanf" mais que cette nouvelle attaque "a échappé aux systèmes de défense antimissile israéliens et américains, "ce qui indique que la base américaine et les forces US qui s'y trouvent sont parfaitement exposés par les missiles iraniens et de la Résistance".