Le commandant en chef du CGRI d'Iran, le général de division Hossein Salami, promet une "vengeance sévère" contre les États-Unis pour le meurtre de Soleimani.
"Au début, je dis le dernier mot : nous viendrons, nous arriverons dur, sévèrement et d'une manière différente", a rassuré mardi le commandant en chef du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI).
Dans un discours prononcé lors des funérailles - à Kerman - du lieutenant-général Soleimani, Salami a souligné que le meurtre du commandant de la Force Quds du CGRI d'Iran par Washington en Irak, mettrait fin à la présence militaire américaine dans la région
Soulignant le rôle pertinent joué par le martyr Soleimani dans la défense de la stabilité et de la sécurité régionales, Salami a décrit le commandant de la Force Quds du Guardian Corps comme « l'architecte de la défaite américaine dans la région de l'Asie occidentale ».
« Soleimani a contrecarré les plans des États-Unis visant à troubler la paix des musulmans. Il n'a pas laissé le pays américain dominer l'Irak. Il n'a pas permis au Yémen d'échouer avant les complots (américains). (…) Il a également neutralisé les complots américains pour détruire l'axe de la résistance en Syrie », a-t-il dit.
L'ennemi américain doit savoir que le martyr Soleimani est plus dangereux que vivant, a ajouté le général de brigade Salami.
« Les graines de la rancune américaine Ils ont été semés dans le cœur des nations musulmanes et non musulmanes, car les musulmans ne laisseront aucun endroit sûr pour les États-Unis nulle part (dans le monde) », a-t-il averti.
Aux États-Unis, frappe aérienne à Bagdad, capitale de l'Irak, des martyrs ont également abattu des combattants des unités de mobilisation populaire des forces populaires irakiennes (Al-Hashad Al-Shabi, en arabe), y compris son sous-commandant Abu Mahdi al-Muhandis.
Bagdad et Téhéran ont fermement dénoncé l'acte terroriste des États-Unis, qui constitue une violation flagrante de la souveraineté irakienne. Le Parlement irakien a approuvé dimanche l'expulsion des forces américaines de leur pays.
La République islamique a à son tour averti Washington qu'elle était entrée dans un jeu dangereux en tuant Soleimani et qu'elle devrait s'attendre à des réponses dures de l'Iran.