Ce fut une première fois en 70 ans que les États-Unis ont été pris pour cible d’une attaque militaire. Et de la plus humiliante des manières : 22 missiles tirés en deux vagues successives et en une demi-heure : 15 missiles tirés contre Ain al-Asad, cet œil du lion planté à al-Anbar pour empêcher que la route stratégique Iran-Méditerranée voie le jour et sept autres, lancés contre une deuxième base à Erbil. Plus de 80 soldats US ont été tués en quelques minutes sans que l’armée américaine la soi-disant plus « puissante du monde » puisse l’empêcher. Ce soir le président-assassin a bien marqué le coup... pas de menace de guerre, pas de bombage de torse, Trump est en net recul. Il en est au point de nier la mort de ses « braves soldats » par crainte d’avoir à faire face à l’Iran.
Alors que le président américain Donald Trump ne cessait ces derniers jours qu’il allait frapper des cibles en Iran en cas de la riposte iranienne à l’assassinat du général de corps d’armée Soleimani par l’armée US, vient de déclarer que son administration imposerait de nouvelles sanctions contre l’Iran et demanderait à l’alliance militaire de l’OTAN de s’impliquer davantage au Moyen-Orient après les frappes au missile dévastatrices de l’Iran sur la base américaine en Irak en représailles à l’assassinat du commandant en chef de la Force Qods du CGRI.
Trump a fait ces commentaires à la Maison-Blanche mercredi après que l’Iran a lancé des dizaines de missiles sur deux bases aériennes en Irak abritant des troupes américaines.
L’attaque au missile balistique de l’Iran contre la base américaine Aïn al-Asad constitue la première attaque officiellement revendiquée par un pays contre une base américaine depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
En attaquant les bases américaines en Irak, l’Iran a pris une revanche symbolique sur les États-Unis et leur a infligé des pertes humaines et matérielles considérables.