Jeudi matin, le 9 janvier, alors que la base US à Aïn al-Asad brûlait encore, le président iranien a appelé le Premier ministre britannique pour lui conseiller de s'éloigner de Trump et de sa politique envers l'Iran. En effet, le mercredi 8 janvier, le ministère britannique des A.E. avait annoncé dans le chaos suivant la puissante frappe balistique iranienne contre Aïn al-Asad, la présence des militaires britanniques au nombre des morts et des blessés occidentaux.
La crainte de voir l'opinion britannique se révolter contre Johnson a eu raison de cette révélation, le ministère de la Défense ayant démenti plus tard l'information : "N’emboîtez pas le pas aux États-Unis et revoyez vos propos sur notre grand Général (Soleimani) car sans lui vous n'auriez pas la sécurité ni le calme dont vous jouissez chez vous à Londres", a dit le président iranien, Hassan Rohani. Il s'agit visiblement d'un ultimatum dont le trio GB-France-Allemagne a tout intérêt à tenir compte.