Peu de temps après le début d’une attaque inédite de missiles iraniens contre une base en Irak abritant des troupes américaines, ces dernières ont perdu tout contact avec leur système de surveillance aérien sophistiqué et très coûteux.
Le 8 janvier, en représailles à une frappe américaine ayant assassiné à Bagdad le général Qassem Soleimani, commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), Téhéran a lancé 22 missiles balistiques sur la base aérienne Aïn al-Asad dans l’ouest de l’Irak.
La majorité des 1.500 soldats américains présents sur cette base, l’une des plus grandes du pays, était déjà à l’abri depuis deux heures dans des bunkers lorsque l’attaque a commencé, à 01h35 heure locale (22h35 GMT).