La Résistance a aussitôt réagi aux tout récents commentaires du président américain Donald Trump qu’il a prononcés lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, à la Maison-Blanche.
Dans la foulée, Sami Abou Zohri, porte-parole du Hamas, a qualifié d’« hostiles », les propos de Donald Trump sur son soi-disant « plan de paix ». Sami Abou Zohri a ajouté que les propositions de Donald Trump sur Qods n’étaient que des « conneries ».
Interviewé par Reuters, le porte-parole du Hamas a déclaré : « Les déclarations de Trump étaient hostiles et provoqueront une bonne vague de colères ».
Et d’ajouter : « Ce qu’a dit Trump sur Qods ; ça relevait de bêtises (conneries) et Qods sera à jamais la terre des Palestiniens. Les Palestiniens combattront ce plan et Qods restera pour toujours un territoire palestinien ».
Le Secrétariat permanent de la Conférence internationale du Parlement islamique d’Iran sur le soutien à l’Intifada palestinienne a condamné le prétendu «accord du siècle» des États-Unis comme une tentative de formaliser l’occupation de la Palestine.
Dans un communiqué publié mardi, il a déclaré qu’en dévoilant le «Deal du siècle», le président «raciste et terroriste» des États-Unis cherche à officialiser l’occupation de la Palestine.
Le communiqué souligne que la seule solution légitime à la crise actuelle est celle proposée par la République islamique d'Iran, qui exige un référendum permettant à tous les Palestiniens de décider de leur avenir..
Le Hezbollah libanais a annoncé qu’aucun complot et aucune trahison ne peut fouler aux pieds les droits des Palestiniens dans leur pays.
Dans un communiqué, le Hezbollah a dénoncé le « deal de la honte » annoncé par l’administration Trump, ajoutant qu’elle chercher à éliminer les droits légitimes des Palestiniens.
De son côté, Mahfoudh Monavvar, un commandant du Jihad islamique de la Palestine, a appelé les Palestiniens à recourir à une stratégie nationale pour neutraliser le Deal du Siècle.
« Concernant toute question qui concerne la nation palestinienne, les États-Unis ne pourront pas être une partie impartiale », a-t-il souligné.
Dans une interview exclusive avec la chaîne de télévision yéménite al-Masirah, Mahfoudh Monavvar a déclaré que Donald Trump entendait sauver la face à l’aide du Deal du siècle qu’il avait dévoilé dans le cadre de ses visées électorales.
Quant à la Russie, le ministère des Affaires étrangères a déclaré que la position des Palestiniens et des pays arabes vis-à-vis du Deal du siècle ou le soi-disant « plan de paix » des États-Unis était plus important que la position de Moscou, mais celui-ci allait pourtant examiner le dossier.
La diplomatie russe a souligné qu’il ne revenait pas aux Américains de décider des solutions au Moyen-Orient.
Lors d’une conférence de presse conjointe ce mardi 28 janvier à la Maison-Blanche avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président américain Donald Trump a expliqué les détails de son soi-disant « plan de paix » connu sous le nom de Deal du siècle.
Donald Trump a prétendu que la publication du Deal du siècle constituait un « pas en avant dans le sens de la paix pour Israël » et « contre l’extrémisme ».
En allusion à sa visite dans la région, Trump a déclaré avoir été « navré » de découvrir les mauvaises conditions de vie des Palestiniens.
Le président des États-Unis a ajouté qu’aucun plan proposé jusqu’ici pour résoudre le conflit arabo-israélien n’avait eu autant de détails que le Deal du siècle.
Par la suite, Trump a ajouté que la ville de Qods resterait la « capitale indivisible » du régime israélien.