« Une nouvelle alliance, composée de l’Égypte, de la Syrie et de l’Algérie, est sur le point de se former, l’alliance qui aura pour mission de mettre fin à la domination des monarchies arabes du golfe Persique sur la Ligue arabe », indique le quotidien Rai al-Youm.
Le quotidien en ligne rapporte que le gouvernement égyptien sort de son isolement politique et sécuritaire qui lui avait été infligé, pendant les dernières années, sur fond de la crise du barrage de la Renaissance. Là où les États-Unis et leur allié israélien ont poignardé l’Égypte dans le dos.
« Pendant les dernières années, Le Caire se sentait au banc des nations arabes. D’où sa décision de récupérer graduellement sa position et son poids. Vient à l’appui de cette affirmation la visite secrète du général de brigade Abbas Kamel, chef du service de Renseignement égyptien, la semaine dernière, à Damas, pour rencontrer son homologue syrien, le général de brigade Ali al-Mamlouk, président du Conseil de sécurité national de la Syrie. Les deux hommes ont discuté des tensions régentant dans le nord de la Syrie ainsi que des évolutions en Libye ».
Selon Rai al-Youm, « Le Caire prête une attention toute particulière au dossier libyen et craint le ralliement des groupes terroristes au gouvernement d’union nationale, dirigé par Fayez al-Sarraj et soutenu par le président turc Recep Tayyip Erdogan ».