Alors même que la Covid-19 fait rage dans des bases navales US aux Etats-Unis et que la presse américaine vient de rapporter 20 cas diagnostiqués positifs dans la seule base de San Diego en Floride pour la seule journée de 22 mars, les agences de presse ont rapporté le retour à Portsmouth en Grande Bretagne du HMS Defender de la Royal Navy qui s'est sauvé des grandes eaux du golfe persique,, après "un déploiement de sept mois" qui, selon la marine british, " aurait compris l'accompagnement de navires battant pavillon britannique à travers le détroit d’Hormuz. L'équipage du 209 Flight du 815 Naval Air Squadron, embarqué sur le HMS Defender, a atterri jeudi dernier à RNAS Yeovilton.
La Royal Navy dit que son destroyer de type 45 aurait escorté le long de ses sept mois de déploiement, 38 navires marchands - transportant 1,6 million de tonnes de marchandises - à travers le détroit d’Hormuz, et que le bâtiment qui se trouvait juste avant que les USA n'ordonnent pas à Londres de rejoindre la coalition anti-Iran se trouvait en Extrême-Orient .
On se rappelle fort bien du 30 janvier 2020, date à la quelle les USA ont en effet officiellement annoncé avoir délégué le commandement de la coalition maritime anti-Iran à la Grande-Bretagne, puisque pour l'Amérique l'alliance veut dire la servilité et que face aux risques des tensions accrues avec l'Iran, l'US Navy veut surtout faire payer les alliés au lieu d'en faire elle-même les frais. Ce fut ainsi que le commodore James Parkin de la Marine royale britannique a remplacé l’amiral américain Alvin Holmes, commandant d’une mission de sécurité maritime dans le golfe Persique, et ce, pour "protéger les navires" contre ce que la soi-disant coalition américaine appelle "menace maritime iranienne". Or, selon des sources bien informées, les choses vont diablement mal à la fois pour les marines US et leurs supplétifs britanniques au Moyen Orient.