Dans une vidéo diffusée suite de la récente attaque yéménite contre la capitale saoudienne, Riyad, on voit clairement que les Patriot saoudiens n’ont pas pu intercepter les missiles yéménites, ce qui a soulevé de nombreuses questions.
Auparavant, les Yéménites avaient attaqué des cibles dans différentes zones de l’Arabie saoudite à une distance allant jusqu’à 1 200 kilomètres des zones qu’ils contrôlent dont les installations pétrolières de Saudi Aramco à Abqaiq le 14 septembre 2019, à al — Shayba à la frontière avec les Émirats arabes unis.
Les attaques de l’armée yéménite et les combattants d’Ansarallah contre Riyad ont connu ces dernières années des vicissitudes. Cette ville est protégée par divers systèmes de défense antiaérienne, dont des batteries de missile Patriot.
Le système Patriot dont différentes générations sont présentes en Arabie saoudite depuis ces trois dernières décennies, a été développé pour remplacer le système Hawk, en vue d’intercepter les missiles balistiques. La portée de sa première génération est de 70 km, celle de la deuxième génération est de 160 et de la troisième de 40 km contre des cibles aérodynamiques. Cependant, la portée des missiles de défense aérienne tels que Patriot par rapport aux missiles balistiques est inférieure aux chiffres ci-dessus.
Lors des attaques contre Riyad au cours des dernières années, les missiles Burkan-2 et Burkan-2H réussissaient à s’abattre sur leur cible, mais avec l’aide d’experts extérieurs, les Patriot ont réussi à intercepter les missiles yéménites dans le ciel de Riyad. Après cela, les attaques de missiles par cette génération de missiles contre cette ville ont été stoppées.
Le 23 février, Ansarallah a dévoilé quatre systèmes de DCA, Saqeb-1, Saqeb-2, Saqeb-3 et Fater-1 qui sont une version améliorée de SAM 6. Mais ce n’est pas uniquement dans le ciel de Sanaa que l’Arabie a subi une nouvelle déculottée.