La panique est totale à Riyad : mardi, 31 mars, presque simultanément à une campagne aérienne folle menée par les F-15, les Typhoon britanniques et les Rafale français de la coalition USA/OTAN/Riyad contre l'académie militaire de Sanaa, l'ambassadeur saoudien au Yémen, Al Jaber affirmait à Wall Street Journal que son pays "n'avait jamais cherché l'escalade avec Ansarallah" et que "Riyad était même en contact" permanent avec la Résistance yéménite. Cette ridicule annonce a évidemment été aussitôt démentie n'empêche qu'elle cachait mal une terrible crainte :
La spectaculaire opération combinée drone-missile d'Ansarallah contre Riyad, Jizan, Asir et Najran pourrait se reproduire à tout instant, comme l'a dit le général Saree, et ce, sur fond d'un baril de pétrole frôlant les 19 dollars. Si comme en septembre 2019, quand Aramco a été pris pour cible d'une escouade de drones d'Ansarallah, le flux pétrolier saoudien est interrompu, que va-t-il devenir le royaume, empêtré dans une guerre perdue d'avance contre la Russie? Une guerre qui, de surcroît, commence à nuire au pétrole de schiste US?