"Un conflit ouvert entre les USA et l'Iran n'est pas à écarter" (expert)

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"Un conflit ouvert entre les USA et l'Iran n'est pas à écarter" (expert)

Même sur le plan diplomatique, les États-Unis sont en ordre de bataille. C’est sans précédent, car ils ne s’étaient jamais sentis aussi vulnérables dans un pays si bien qu’ils soient obligés de transférer officiellement leurs diplomates à des bases militaires afin de les protéger, a-t-on appris d’un expert des questions du Moyen-Orient.

Pour d’aucuns, tous les récents agissements des Américains en Irak, y compris le déploiement des batteries de Patriot et le transfert des diplomates européens de Bagdad à la base militaire d’Aïn al-Asad, s’expliquent dans le cadre du plan de Washington pour entrer en guerre contre l’Iran. Certains prévoient que ce ne sera pas l’Iran, mais ses groupes alliés qui seront impliqués dans cette guerre.

Dans la foulée, Nosratollah Tadjik, ancien ambassadeur de la République islamique d’Iran en Jordanie, a répondu à quelques questions, lors d’une interview exclusive accordée à l’agence de presse iranienne Khabar Online.

La question est de savoir si une confrontation militaire, soit limitée soit de grande envergure, pourrait être un scénario plausible de Donald Trump, étant donné que son secrétaire d’État et son conseiller à la sécurité nationale lui ont déjà proposé, lors d’une réunion à la Maison-Blanche, de préparer une guerre contre l’Iran. Nosratollah Tadjik a répondu : « Premièrement, ni en Iran ni aux États-Unis, il n’existe aucune capacité pour déclencher une guerre, peu importe comment les faucons ou certains pays de la région tentent de pousser Trump vers l’option de la guerre. Deuxièmement, les groupes de Résistance irakiens devront bien examiner leurs capacités avant de passer à l’acte pour empêcher toute atteinte sérieuse à leurs positions. Suite à une série d’attaques lancées par des groupes de Résistance irakiens contre les bases militaires américaines, les États-Unis ont redéployé leurs forces et équipements en Syrie et en Irak. Donc, si les groupes de Résistance irakiens procèdent à de nouvelles attaques militaires, les États-Unis oseront frapper les Kataëb Hezbollah, car ils ont déjà éloigné leurs militaires et diplomates de la portée des missiles de la Résistance irakienne ».

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