Trois mois et quatre jours s'écoulent depuis que les missiles balistiques iraniens ont frappé la base US à Aïn al-Asad en Irak et la presse spécialisée atlantiste en est toujours à en analyser la portée. L'attaque du 8 janvier a impliqué deux types de missiles mais c'est l'un des deux qui semble avoir provoqué la plus grande panique : Qiam, ce bijou tactique et technique qui a consacré la totale maîtrise iranienne en termes de frappe de précision ne serait ce que par sa particularité : peu de pays au monde ont su concevoir un missile sans aileron mais capable de se projeter sur une portée de plus de 1 000 kilomètre. Cela fait quelque temps que les analystes militaires occidentaux tentent d'en percer l'énigme, eux qui se sont rendus sur place à al-Anbar, dans les jours suivant la frappe pour accueillir les débris de l'engin iranien.