Si le "Center for Strategic and International Studies (CSIS)" qui confirme dans son récent rapport et à l'appui d'images satellites, la construction "d'une nouvelle installation près de l'aéroport international de Pyongyang liée à son programme d'expansion de missiles balistiques" est inquiet, ce n'est pas uniquement à cause de Kim et de ses surprises balistiques en cascade. Après l'avoir faussement tué, puis ressuscité, médias et thinks tanks US ont peur que Kim, comme il l'a prouvé à l'occasion d'une récente lettre au président Assad, se mette à échanger ses secrets militaires avec les pays anti-US que sont l'Iran ou encore la Syrie.
Ainsi, le Center for Strategic and International Studies (CSIS), fait référence aux images satellites qui, selon lui, montreraient qu’une nouvelle installation et une structure souterraine à proximité de l’aéroport de la capitale nord-coréenne, auraient la capacité d'accueillir les plus grands "missiles balistiques intercontinentaux" de la Corée du Nord, lesquels sauraient atteindre n'importe où aux Etats-Unis.
« L'installation serait même en construction depuis 2016 et comprendrait un certain nombre de caractéristiques notables, notamment un terminal ferroviaire couvert inhabituellement grand et des bâtiments dans lesquels les voitures peuvent entrer. La nouvelle installation est également relativement proche des usines de fabrication de composants de missiles balistiques dans la capitale: Pris dans leur ensemble, ces caractéristiques témoignent de ce que cette installation est probablement conçue pour soutenir les opérations de missiles balistiques », dit le CSIS avant de souligner que les négociations sur la dénucléarisation de la Corée du Nord sont au point mort après l'échec des réunions de travail avec les Etats-Unis l'année dernière puis de rappeler qu'en 2018, la Corée du Nord avait annoncé la fermeture de son site d'essais nucléaires de Punggye-ri et que l'année dernière, elle a proposé de démanteler son complexe nucléaire de Yongbyon en échange de la révocation de cinq résolutions clés de l'ONU mais que ce nouveau coup nord-coréen fausse toutes ces "promesses".