Pour la diplomatie iranienne, la décision de Washington de mettre fin aux dérogations sur la coopération nucléaire avec l’Iran est en violation flagrante de la résolution 2231 et de la charte de l’ONU.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Abbas Moussavi, a déclaré samedi que la décision des États-Unis de mettre fin aux levées des sanctions pour la coopération nucléaire internationale avec la République islamique constituait une violation flagrante de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui approuve l’accord sur le nucléaire et la Charte de l’ONU.
Il a déclaré que la République islamique d’Iran suivra de près les impacts techniques et politiques de cette décision et « prendra les mesures pratiques et juridiques nécessaires si elle affecte les droits nucléaires de l’Iran reconnus dans les documents internationaux et le PGAC ».
« Cette décision ignore les droits inhérents de la République islamique d’Iran et perturbe l’ordre public international », a souligné le porte-parole iranien de la diplomatie iranienne.
Pour sa part, l’ambassadeur d’Iran auprès des Nations Unies, Majid Takht Ravanchi, a déclaré jeudi que les États-Unis avaient détruit le dernier moyen de maintien du PGAC en mettant fin aux dérogations des sanctions interdisant la coopération nucléaire avec Téhéran.