Au terme de 8 semaines très lourdes en termes de manœuvres militaires qui ont mobilisés les forces de Tigre, la garde nationale ainsi que la 4e division de l’armée syrienne conduite par la personne de frère du président Assad, exercices marquées par des étapes particulièrement significative et très rarement vu ces 10 dernières années comme le débarquement de troupes, et des parachutistes, les exercices de tirs de missiles tactiques entre autres, l’armée syrienne et la Russie ont lancé ce vendredi 14 octobre une manœuvre navale tactique au port de Tartous, manœuvres coïncidant étrangement avec ce qui pourrait être qualifié de premier investissement sérieux de la Russie dans le secteur gazier syrien.
Or ces évolutions viennent tout juste de tomber alors que l’un des gisements gaziers les plus prolifique de la Méditerranée orientale, Qana glisse des mains de l’axe US/Israël pour revenir droit à un Etat libanais qui s’en tire victorieux à la faveur on s’en doute de l’arsenal du Hezbollah. Ya t il quelque chose qui se crée en Méditerranée orientale, et plus précisément au large syro libanaise non sans rapport avec la guerre en Ukraine ? Bien probable rien qu’à synthétiser plusieurs faits qui s’entrecroisent. Il y a d’abord cette guerre particulièrement paradoxale qui se déroule à Afrine où le Sultan Erdogan parfaitement passif face à la liquidation et la reconstruction de ses mercenaires par le Qaidiste al Junali, donne l’impression de vouloir après des semaines de faux semblant et de simulacre de réconciliation avec Assad de vouloir lui encore jouer des tours, quitte à faire installer un émirat d’Idlib aux portes d’Alep soit à 6 km de Lattaquié ou ce qui revient eux même à planter une fenêtre de tir otanienne près de Tartous et de Lattaquié non pas à l’aide de ses soldats turcs mais par l’entremise des terroristes pro US apparemment hostiles à la Turquie. Remarquons qu’on serait là dans la prolongation du scénario estival de la Turquie atlantiste qui visait à s’emparer de Tall Abyad et d’Afrin.