Le chef des droits de l’homme des Nations unies a averti que le blocus total de la bande de Gaza annoncé lundi par Israël est « interdit » par le droit international humanitaire et équivaut à un « crime de guerre ».
Volker Turk, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, a déclaré mardi 10 octobre dans un communiqué que le blocus met « sérieusement » en danger la situation humanitaire déjà désastreuse dans l'enclave palestinienne.
Les capacités des installations médicales en fonction sont limitées en raison du nombre croissant de blessés. « L’imposition par Israël de sièges qui mettent en danger la vie des civils en les privant de biens essentiels à leur survie est interdite par le droit international humanitaire », a-t-il déclaré. « Cela risque d’aggraver sérieusement la situation humanitaire et des droits de l’homme déjà désastreuse à Gaza, y compris la capacité des installations médicales à fonctionner, surtout si l'on considère le nombre croissant de blessés. »