Lors de sa conférence de presse hebdomadaire à Téhéran, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a rejeté, lundi 25 décembre, les accusations « sans valeur » de Washington selon lesquelles Téhéran intensifierait les tensions en haute mer, affirmant que Washington, complice de la guerre génocidaire menée par Israël à Gaza, n’est pas en position d’accuser la République islamique d’Iran.
Nasser Kanaani a tenu Washington pour responsable du déclenchement et de la poursuite de la guerre à Gaza, soulignant que ses actions et son soutien à Israël ont de plus en plus attisé la haine de toutes les nations à son encontre.
« Nous rejetons leurs allégations sans valeur, qui sont politiquement motivées », a indiqué le porte-parole iranien avant de préciser que Washington blâme les autres, pour masquer ses propres crimes dans la bande de Gaza.
« L’Iran a toujours assuré la sécurité des routes maritimes internationales, agi de manière responsable et joué un rôle important dans la sécurité de l'industrie maritime et du commerce international. C'est pourquoi les États-Unis ne sont pas en position d’accuser la République islamique d’Iran », a-t-il martelé.
Ces remarques interviennent après que le Pentagone a prétendu qu’un chimiquier opérant dans l’océan Indien avait été frappé par un drone de combat iranien.