Deux médecins français qui ont passé plusieurs semaines à Gaza confirment que la situation dans les hôpitaux de l’enclave dévastée est tragique et imaginable.
Deux soignants français qui se sont rendus dans la bande de Gaza, racontent que le manque de désinfectants et de médicaments menace la vie des patients et que faute d'anesthésiques et de sédatifs, les malades hurlent de douleur.
Selon eux, il n’existe plus de moyen pour prévenir la pandémie des maladies infectieuses.
Le docteur Khaled Benboutrif, urgentiste toulousain qui s’est rendu entre le 22 janvier et le 6 février avec l’association médicale PalMed, spécialisée dans l’aide aux Palestiniens, explique qu’il n’y avait pas de lit et de brancarde pour les patients et qu’ils étaient obligatoirement soignés par terre.