Les États-Unis continuent de nuire aux victimes iraniennes des attaques chimiques en imposant des sanctions qui bloquent l’accès du pays aux médicaments essentiels, a déclaré, lundi 1er juillet, le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagher-Kani.
Il a fait ses remarques lors d’une cérémonie marquant la journée nationale de la lutte contre les armes chimiques et microbiologiques qui s’est tenue aujourd’hui à Téhéran. Cette journée coïncide avec le 37ème anniversaire de l’attaque chimique dévastatrice contre la ville iranienne de Sardasht ; attaque menée par l’ancien dictateur irakien. Saddam Hussein a été rappelons-le, soutenu et aidé, tout long de cette guerre, par les pays occidentaux.
Bagheri-Kani a en effet rappelé que les pays occidentaux avaient apporté à Saddam leur plein soutien, tant sur le champ de bataille que sur la scène diplomatique, pendant la guerre imposée contre l’Iran ; une guerre qui a duré huit années dans les années 1980.
L’Occident n’a pas permis au Conseil de sécurité de l’ONU d’adopter ne serait-ce qu’une seule résolution ou de mener une quelconque action dissuasive contre le régime de Saddam, a-t-il déploré, soulignant que la nature dictatoriale de Saddam n’était pas le seul facteur ayant conduit à l’attaque chimique contre Sardasht.