La reconstruction des liens avec l’Occident dépendra de l’abandon des hostilités envers l'Iran (Araqchi)

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La reconstruction des liens avec l’Occident dépendra de l’abandon des hostilités envers l'Iran (Araqchi)

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a affirmé la volonté de l’Iran de gérer les tensions avec les États-Unis et de rétablir les relations avec les pays européens, à condition qu’ils cessent leur hostilité envers la République islamique d’Iran.

Jeudi 22 août, Abbas Araqchi, un ancien négociateur nucléaire, a fait ces remarques lors d’une interview accordée à l’agence de presse japonaise Kyodo, un jour après avoir obtenu le vote de confiance du Parlement pour occuper le poste de ministre des Affaires étrangères.

Pour réaliser une première étape cruciale vers la levée des sanctions imposées à l’économie iranienne et la normalisation de ses échanges avec le marché international, le nouveau ministre des Affaires étrangères cherchera à gérer les tensions avec Washington et à reconstruire les liens avec les États européens, mais seulement au cas où ils abandonnent leur « approche hostile » et tentent de faire revivre l’accord nucléaire de 2015 et de lever les sanctions.

« Lors de mon discours sur la politique étrangère devant le Parlement, j’ai souligné l’objectif crucial de la levée des sanctions, en particulier celles imposées de manière unilatérale par les États-Unis, à travers des négociations sérieuses, ciblées et limitées dans le temps, en respectant les principes fondamentaux de la nation », a déclaré Abbas Araqchi, évoquant sa récente intervention devant le Parlement, où il a défendu ses principales priorités.

À rappeler que l’Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, plus l’Allemagne, ont signé en 2015 un accord multilatéral, Plan global d’action conjoint (PGAC), qui exigeait que Téhéran réduise certaines de ses activités nucléaires en échange de la levée des sanctions cruelles imposées au pays, notamment par les États-Unis.

Cependant, en mai 2018, l’ancien président américain, Donald Trump, a retiré Washington de l’accord de 2015 qui a été approuvé par le Conseil de sécurité de l’ONU, et a réimposé de sévères sanctions économiques à Téhéran ; et ce, alors que l’Iran adhérait à ses engagements au titre de l’accord et a même continué à le faire pendant un an après le retrait illégal de Washington.

Téhéran a commencé à réduire ses engagements dans le cadre du PGAC dans une série de mesures annoncées à l’avance après avoir constaté l’échec des autres parties à assumer leur responsabilité et à garantir les intérêts de Téhéran dans le cadre de l’accord.

 
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