L’ambassade d’Iran à Bruxelles a rejeté avec véhémence les accusations sans fondement sur l’implication présumée de Téhéran dans les menaces qui pèsent sur le sol européen, affirmant que la République islamique d’Iran est à l’avant-garde de la lutte contre le terrorisme.
L’ambassade a publié ce samedi 26 octobre une déclaration en réponse aux allégations formulées contre l’Iran par la commissaire européenne à l’égalité, Helena Dalli, lors de la plénière du Parlement européen mardi.
Au cours de la session, Dalli a exprimé une inquiétude croissante concernant « les menaces hybrides présumées » de l’Iran sur le sol européen, prétendant : « Il existe des rapports crédibles sur : le rôle des organismes d’État iraniens dans la planification et l’aide aux récentes attaques dans un certain nombre d’États membres ; sur les menaces contre les membres de la diaspora iranienne en Europe et sur les cyberactions ou les campagnes d’influence qui tentent de créer des divisions dans nos sociétés. »
Elle a également répété les allégations sur le soutien de l’Iran à la Russie dans l’opération militaire contre l’Ukraine « par la fourniture d’armes, telles que des drones et, plus récemment, des missiles. »
Dans sa déclaration, l’ambassade iranienne a déclaré que la République islamique d’Iran était elle-même victime du terrorisme et se trouve en première ligne de la lutte contre le terrorisme, en particulier contre le groupe terroriste Daech.