Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a déclaré que Téhéran était prêt à mener des négociations nucléaires avec la troïka de l'UE sur la base de ses intérêts et de ses droits, mais pas sous pression ni sous intimidation.
À l’issue de ses entretiens qualifiés d'« importants et directs » avec le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafaël Grossi, jeudi à Téhéran, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a écrit dans un message sur son compte X que Téhéran était prêt à mener des négociations nucléaires avec la troïka européenne sur la base de ses intérêts et de ses droits, mais pas sous pression ni sous intimidation.
« La balle est dans le camp de la troïka européenne. Nous sommes prêts à négocier sur la base de nos intérêts nationaux et de nos droits inaliénables, mais nous ne sommes pas prêts à négocier sous la pression et l’intimidation », a-t-il réaffirmé dans son message.
Le chef de la diplomatie iranienne qui était l’ancien négociateur en chef sur le nucléaire entre Téhéran et les grandes puissances ayant débouché sur l'accord nucléaire de 2015 - officiellement connu sous le nom de Plan d'action global commun (PAC), a souligné que l'Iran, en tant que membre engagé du Traité de non-prolifération (TNP), poursuivrait sa pleine coopération avec l'AIEA.