Les sanctions ne sont pas une chose nouvelle, les sanctions dans le domaine du pétrole et des devises sont un des aspects de ces sanctions qui ont pour objectif de faire disparaitre la révolution islamique en exerçant des pressions sur les classes moyennes et défavorisées qui sont le principal soutien de la Révolution.
L’Hodjat-ol-islam Hossein Mir Moezzi, membre du Comité d’élaboration des modèles islamiques et iraniens de progrès, le 4 octobre 2013, lors d’une réunion sur « l’épopée économique et l’économie de résistance » organisée à la Grande école de jurisprudence, a déclaré qu’il fallait encourager la consommation des produits intérieurs et que la levée des sanctions n’était pas « la solution » aux problèmes économiques de l’Iran.
« Les sanctions ne sont pas une chose nouvelle, les sanctions dans le domaine du pétrole et des devises sont un des aspects de ces sanctions qui ont pour objectif de faire disparaitre la révolution islamique en exerçant des pressions sur les classes moyennes et défavorisées qui sont le principal soutien de la Révolution.
Les solutions qu’a données le Guide suprême sont très étendues et dépassent même le champ d’action des sanctions. L’idée de l’économie de résistance que son excellence a proposée en 2009, se fonde sur l’esprit de djihad et les enseignements islamiques, et l’obligation religieuse de résister à l’ennemi.
Le djihad concerne les domaines économiques, politiques et culturels et représente une lutte infatigable accompagnée de sacrifices. Si cet esprit se développe dans la société, sans aucun doute, nous profiterons de l’aide divine. Une des bases de cette économie est une production maximale et un minimum de dépenses. Si le pays veut être indépendant, il doit être indépendant au niveau économique, dans la production des produits stratégiques pour pouvoir résister à la concurrence.
Cette économie de résistance a de multiples facettes dans la vision très sage de l’imam Khamenei, une de ces facettes est le soutien à la production intérieure et la gestion de la consommation, le rejet du gaspillage et une meilleure utilisation des devises, et le recours à une industrie spécialisée », a-t-il dit.