« Si les salafistes mettent les pieds en Asie Centrale, nous leur casserons les pieds », aurait affirmé le président russe à son hautain de hôte Bandar Sultan qui s'est rendu en été en Russie pour "soudoyer" le chef du Kremlin.
En réponse à la menace implicite du chef du renseignement saoudien, le président russe aurait mis en garde Riyad avant de s'exprimer en ces termes : "Moscou empêchera toute ingérence militaire de l'Occident en Syrie et cassera les pieds aux salafistes s'ils cherchaient à mettre en péril la sécurité de la Russie". Lors de sa visite à Moscou, Bandar Ben Sultan, chef du renseignement saoudien a tenté de convaincre les russes de renoncer à leur soutien à la Syrie, à leur droit de veto qu'ils ont utilisé à deux reprises pour éviter une intervention armée contrela Syrie. En allusion à une partie de l'histoire des activités des salafistes saoudiens dans la région, et entre autre l'épisode de guerre en Afghanistan et en Syrie, en Irak, en Tchétchénie, Bandar Ben Sultan a déclaré : si la Russie apportait son aide au changement de régime syrien, l'Arabie saoudite empêcherait pour sa part l'ingérence et la présence des jihadistes en Asie Centrale, jihadistes qui veulent faire la guerre à Moscou ", rapporte cette information. La Russie ne permet aucune ingérence occidentale en Syrie et cassera les pieds aux salafistes s'ils mettaient les pieds en Russie, a averti Poutine usant de la même rhétorique qu'il a utilisée dans le temps contre le président géorgien anti russe , Saakachvili.