Deux explosions ont secoué mardi matin les environs de l'ambassade d'Iran à Beyrouth faisant au moins 19 martyrs, dont une femme, et une centaine selon le correspondant de la chaine AlManar.
Ahlul Bayt Nouvelles Agence (ABNA) :"La première explosion est due à un attentat suicide. L'extrémiste à bord d'une mobylette qui voulait prendre d'assaut l'ambassade a été tué par un des gardes du corps de l'ambassade iranienne. Deux minutes après, une deuxième explosion a retenti due à une voiture piégée de type Renault Rapid", a déclaré le correspondant d'AlManar.
La chaine AlManar a diffusé des images des lieux, montrant des corps et des blessés, des flammes et des colonnes de fumée noire s'élevant des immeubles avoisinants.
La moitié des victimes sont des ouvriers de nationalités étrangères: bengalais, éthiopiens et iraniens (famille des fonctionnaires habitant près de l'ambassade).
Aucun fonctionnaire de l'ambassade iranienne n'a été touché par les deux explosions, a assuré notre correspondant.
L'Arabie pointé du doigt
En réaction à cette explosion, les politiciens du 8 mars ont pointé du doigt l'Arabie saoudite et "Israël".
Dans ce contexte, le député du bloc du Hezbollah, Ali Ammar a accusé certains pays arabes, en allusion à l'Arabie saoudite et "Israël" qui soutiennent les takfiris d’être derrière ces crimes ayant couté la vie à des civils.
M.Ammar a assuré que la libération d'AlQuds restera l'objectif de la résistance.