Cette révolution islamique, nationale et anti impérialiste a réussi grâce au leadership du Faqih.
Yahya Bounaud, musulman français, dans un entretien avec l’Agence Internationale de Presse Coranique, a déclaré que la révolution iranienne était une révolution islamique, nationale et anti impérialiste.
« Cette révolution islamique, nationale et anti impérialiste a réussi grâce au leadership du Faqih. Il y avait plusieurs groupes au moment de la révolution qui ont joué un rôle différent mais respectaient ces trois principes.
Parmi les différents groupes qui existent en Iran, aucun ne défend une présence étrangère et tous sont anti impérialistes. Dans les pays apparemment indépendants, nous voyons toujours certains groupes soutenus par l’étranger qui assure par ses moyens financiers et de propagande, son ingérence dans ces pays.
Ce n’est pas le cas en Iran où il existait un guide, l’imam Khomeiny, qui a rassemblé toutes les tendances et conduit la révolution à la victoire. L’époque de l’imam Khomeiny a été marquée par la guerre imposée avec l’Irak d’où l’Iran est sorti la tête haute, grâce aux directives de l’imam.
A l’époque de l’Ayatollah Khamenei, qui lui a succédé, il n’y a pas eu de guerre mais une occupation des pays voisins, l’Irak et l’Afghanistan, qui n’a pas détourné la révolution de ses principes.
En Libye, en Tunisie et en Égypte, il s’agissait seulement d’une révolte et non d’une révolution comme celle qui a eu lieu en Iran même si les partis islamiques ont remporté la victoire aux élections grâce à leurs activités avant les mouvements contre les régimes en place.
En Égypte, il y a trois groupes islamiques, les Frères musulmans, les salafistes et les wahhabites, et les courants traditionnels entre le soufisme c'est-à-dire le respect des Ahl-ul-bayt (AS) et l’université Al Azhar.
Quand les salafistes ont vu les Frères musulmans accéder au pouvoir après la chute de Moubarak, ils ont cherché à détruire les mausolées mais cela est tombé au moment où Al Azhar interdisait tout manque de respect aux Saints Imams (AS).
Les religieux d’Al Azhar dont le chef était auparavant choisi par le Président, ont changé le règlement de l’organisme et décidé que ce serait les membres qui choisiraient le futur responsable évitant ainsi qu’Al Azhar ne tombe aux mains des salafistes ou des frères.
Les pays occidentaux utilisent le terme de « printemps arabe» pour pouvoir soutenir ces mouvements et les révolutionnaires, et éviter un soutien à des « mouvements islamiques » ou à des « insurgés ». Ce terme a été choisi pour leur permettre de s’ingérer à nouveau dans les affaires de ces pays, cette fois-ci au niveau culturel.
La révolution a permis aux groupes traditionnels qui sont pour les Ahl-ul-bayt (AS) de se faire entendre notamment au Caire où il existe 72 centres de pèlerinage et une rue nommée Al Ashraf qui compte de nombreux monuments historiques et des tombeaux des descendants des Ahl-ulbayt (AS) », a-t-il dit.