Des divergences sur des questions importantes persistent entre l'Iran et les grandes puissances sur le programme nucléaire de Téhéran, ont affirmé jeudi les représentants iraniens, cités par les médias.
Nous avons discuté dans le détail. Le climat était bon mais il y a des divergences sur des questions importantes, a affirmé à la télévision d'Etat le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif, à l'issue d'un entretien de trois heures avec son homologue de l'Union européenne, Catherine Ashton, qui représente les pays du 5+1.
Il y a des positions sur lesquelles nous ne sommes pas d'accord, a-t-il souligné.
Cité par l'agence Isna, le chef des négociateurs iraniens Abbas Araghchi avait auparavant expliqué qu'il restait des divergences sur des questions sérieuses.
Nous travaillons sur les différences, a affirmé le négociateur, ajoutant que dans l'ensemble le climat est positif et que la volonté existe de part et d'autre.
La possibilité d'un accord existe, a-t-il dit, si l'autre partie fasse preuve de la souplesse nécessaire.
Les précédentes discussions à Genève (7-9 novembre) n'avaient pas abouti à un accord après le durcissement du projet d'accord par le groupe des 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne), demandé par Paris.
Jeudi matin, M. Araghchi avait souligné le manque de confiance de l'Iran dans la bonne foi des grandes puissances pour parvenir à un accord. Mais le ton était plus optimiste après l'entretien entre M. Zarif et Mme Ashton.
Nous avons retrouvé une certaine confiance sur le fait que Mme Ashton parle au nom des Six (...) et qu'elle est leur représentante avec les pleins pouvoirs, a affirmé le négociateur iranien.