Un tribunal fédéral des Etats-Unis accusant le gouvernement iranien d’avoir soutenu un attentat à la bombe en 1997 en Palestine occupée, l’a condamné à payer neuf millions de dollars. Ce verdict, émis le 27 novembre, permet aux familles des victimes américaines de l’explosion de 1997 à Qods, de recevoir plus de neuf millions de dollars de dédommagement d’un entrepreneur des affaires défensives, installé aux Etats-Unis qui travaillait avec l’Iran. Le secteur juridique de l’Organisation israélienne « Shorat Hadinde » qui représente les familles des victimes a rendu public lundi un communiqué dans lequel elle a annoncé : « Après dix ans de poursuite judiciaire auprès du tribunal fédéral de Saint-Diego, les familles des victimes ont enregistré un grand succès face au ministère iranien de la Défense et elles recevront bientôt plus de neuf millions de dollars de dédommagement ». Selon ce communiqué, les familles des victimes ont tenté de recevoir une partie de ce dédommagement via les avoirs bloqués de la RII par la compagnie « Cubic Defense Systemes » qui coopérait avec le gouvernement iranien avant la Révolution islamique d’Iran. Dans le même temps, le ministère iranien de la Défense a précisé que la confiscation des avoirs de l’Iran violait l’immunité de souveraineté du gouvernement iranien et contredisait le traité d’Alger. Auparavant, un tribunal américain avait annoncé que le frère d’un individu contre-révolutionnaire, tué en France, pourrait recevoir quelque huit millions de dollars de la compagnie « Cubic Defense Systemes » à partir des avoirs bloqués du gouvernement iranien. Pendant ces trois dernières décennies, Washington a imposé une vaste série de sanctions contre l’Iran en l’accusant de soutenir le terrorisme et de tenter de fabriquer la bombe atomique. Il a aussi décrété une « situation urgente nationale dans les relations avec l’Iran » le 15 mars 1995. L’Iran et les Etats-Unis ont signé, au début de l’an 1981, un accord, connu sous le nom du traité d’Alger. Conformément à cet accord, Washington s’est engagé à lever le blocus sur les avoirs de l’Iran. Mais les Etats-Unis ont transgressé leurs engagements, stipulés dans le traité d’Algérie, et ils n’ont pas mis à la disposition de l’Iran ses avoirs diplomatiques et consulaires aux Etats-Unis. Washington a même donné en location les bâtiments de l’Iran à la Roumanie et en Turquie. La récente démarche des Etats-Unis de retirer de l’argent des avoirs bloqués de l’Iran sous couverture d’un verdict tribunal fait preuve de la poursuite des politiques hostiles de la Maison Blanche contre la nation iranienne.