Le dignitaire religieux dénonce l'extrémisme qui "ne ressemble en rien à l'islam et aux musulmans."
Le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, a mis en garde lundi contre la discorde, les violences et la division qui menacent la région, "un plan occidental visant à affaiblir la résistance palestinienne et libanaise". "Pour réussir ce plan qu'ils appellent le nouveau Moyen-Orient, les Etats-Unis ont réussi à semer la discorde dans plusieurs pays de la région", a dénoncé le mufti lors d'une conférence de presse, ajoutant néanmoins que ce plan sera voué à l'échec. "Il est de notre devoir religieux de nous adresser en ces circonstances à tous les sages et responsables et les appeler à déployer tous les efforts pour trouver des solutions consensuelles et sauver la région", a-t-il poursuivi.
S'adressant aux Libanais, le mufti de la République a dénoncé "la réalité dans laquelle nous sommes noyés". "Nous sommes divisés entre partisans du 8 Mars et partisans du 14 Mars, entre partisans et opposants au régime syrien, entre ceux qui soutiennent publiquement ou secrètement les groupes islamistes et ceux qui affichent leur implication en Syrie", a déclaré cheikh Kabbani.
Rappelant que la Constitution et l'accord de Taëf ont été adoptés pour favoriser l'union nationale et le vivre-ensemble, le mufti a refusé que des parties fassent étalage de leurs forces. "Oui au dialogue, oui au renforcement de l'armée libanaise, oui à des institutions étatiques qui rassemblent tous les Libanais, oui à la réconciliation nationale", a-t-il ajouté.
L'extrémisme qui balaie la scène "ne ressemble en rien à l'islam et aux musulmans", a ajouté le mufti. Selon lui, "deux raisons ont mené à la montée de l'extrémisme au Liban : la première est le dossier des détenus islamistes qui, emprisonnés pendant plusieurs années, ont appris l'extrémisme et le désir de vengeance ; la seconde est l'affaiblissement planifié et la mise à l'écart du rôle modéré de Dar el-Fatwa face à la vague d'extrémisme alors que cette institution ne doit être transformée en outil pour personne."
Mohammad Rachid Kabbani a enfin appelé les Libanais à sauvegarder leur pays en œuvrant à avoir un nouveau gouvernement rassembleur et un nouveau président de la République. Et d'avertir : "Ne tombez pas dans le piège du vide qui cèdera la place au chaos, ce sera alors le pire avenir pour le Liban."
Le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, a mis en garde lundi contre la discorde, les violences et la division qui menacent la région, "un plan occidental visant à affaiblir la résistance palestinienne et libanaise". "Pour réussir ce plan qu'ils appellent le nouveau Moyen-Orient, les Etats-Unis ont réussi à semer la discorde dans plusieurs pays de la région", a dénoncé le mufti lors d'une conférence de presse, ajoutant néanmoins que ce plan sera voué à l'échec. "Il est de notre devoir religieux de nous adresser en ces circonstances à tous les sages et responsables et les appeler à déployer tous les efforts pour trouver des solutions consensuelles et sauver la région", a-t-il poursuivi.
S'adressant aux Libanais, le mufti de la République a dénoncé "la réalité dans laquelle nous sommes noyés". "Nous sommes divisés entre partisans du 8 Mars et partisans du 14 Mars, entre partisans et opposants au régime syrien, entre ceux qui soutiennent publiquement ou secrètement les groupes islamistes et ceux qui affichent leur implication en Syrie", a déclaré cheikh Kabbani.
Rappelant que la Constitution et l'accord de Taëf ont été adoptés pour favoriser l'union nationale et le vivre-ensemble, le mufti a refusé que des parties fassent étalage de leurs forces. "Oui au dialogue, oui au renforcement de l'armée libanaise, oui à des institutions étatiques qui rassemblent tous les Libanais, oui à la réconciliation nationale", a-t-il ajouté.
L'extrémisme qui balaie la scène "ne ressemble en rien à l'islam et aux musulmans", a ajouté le mufti. Selon lui, "deux raisons ont mené à la montée de l'extrémisme au Liban : la première est le dossier des détenus islamistes qui, emprisonnés pendant plusieurs années, ont appris l'extrémisme et le désir de vengeance ; la seconde est l'affaiblissement planifié et la mise à l'écart du rôle modéré de Dar el-Fatwa face à la vague d'extrémisme alors que cette institution ne doit être transformée en outil pour personne."
Mohammad Rachid Kabbani a enfin appelé les Libanais à sauvegarder leur pays en œuvrant à avoir un nouveau gouvernement rassembleur et un nouveau président de la République. Et d'avertir : "Ne tombez pas dans le piège du vide qui cèdera la place au chaos, ce sera alors le pire avenir pour le Liban."