ont secoué cette région surpeuplée qu’est Gaza, encerclée par les militaires sionistes. A 7 reprises, les chasseurs-bombardiers israéliens ont tiré, en 20 minutes, 18 missiles, sur la bande de Gaza. Lors de ces attaques, 4 Palestiniens ont été tués. "Les tentatives du régime sioniste, consistant à perturber la situation, à Gaza, visent à se sortir de la crise politique qu’a créée ce régime-même", a déclaré le gouvernement élu palestinien, en réaction à l’assaut massif d’Israël contre Gaza. "Pour détourner l’attention de l’opinion publique, les Israéliens cherchent à provoquer le chaos, dans cette région", a affirmé, ce vendredi, Taher al-Nounou, le conseiller médiatique d’Ismaël Haniyeh, Premier ministre du gouvernement élu palestinien, à Gaza,  tout en mettant en garde le régime sioniste contre tout aventurisme, dans cette région. Depuis juin 2007, la bande de Gaza est encerclée par l’armée israélienne. Cette situation a engendré une dégradation du niveau de vie, dans cette région, dont les habitants sont confrontés au chômage, à la pauvreté, à la maladie et à la mise en errance. Le régime sioniste a privé plus d’1 million 700.000 Palestiniens de leur droit élémentaire à la liberté de déplacement, au travail, aux soins médicaux et à l’enseignement. La bande de Gaza s’étend sur une superficie de 363 km carré, avec une densité démographique très élevée évidente aux yeux du monde entier. Les déplacés palestiniens représentent  un million des habitants de la Bande de Gaza, logés, dans les camps de réfugiés, tandis que les raids répétitifs des avions de combat du régime sioniste contre cette région surpeuplée provoquent de nombreuses tragédies humanitaires. Cependant, le fait que, cette fois-ci,  le régime sioniste se soit livré à un nouvel aventurisme, dans la bande de Gaza, mérite réflexion. L’échec des négociations de compromis entre les délégations palestinienne et israélienne, et à sa suite, l’arrêt de ces pourparlers, ont créé des tensions entre le régime sioniste et l’Autorité autonome de la Palestine. D’autre part, la demande des autorités de l’Autorité autonome de la Palestine aux Nations Unies d’adhérer à cette organisation, pour la réhabilitation des  droits bafoués du peuple palestinien, a amené les autorités de Tel-Aviv à provoquer une crise, à Gaza, pour trouver une solution. De l’avis des autorités israéliennes, la crise, à Gaza, détourne l’attention du monde sur l’échec des négociations de paix, et d’autre part, elle contraint l’Autorité autonome de la Palestine à retourner à la table des négociations.