Le Soudan a l’habitude des repas d’iftar dans les moquées et dans les rues, offerts aux pauvres et aux démunis. Le premier jour est fêté par des cortèges de police et de musique, suivis par les religieux et les jeunes. Toutes les régions commencent le ramadan à la même date et les repas en commun, le soir, son tune coutume incontournable.
Les gens préparent des repas qu’ils mettent en commun. Cela permet aux voisins de discuter jusqu’au second appel à la prière et parfois de faire la prière en commun dans le quartier.
La lecture du Coran est aussi une tradition très forte au Soudan, après la prière du soir dans les mosquées qui proposent des discours et des cours de religion.
Noor-ol-Hadi Ahmad, militant islamique, a déclaré que ces coutumes étaient en train de disparaitre dans les villes :
« Malheureusement, les gens dans les grandes villes préfèrent prendre le repas d’iftar chez eux, cela n’est pas bien dans notre société », a-t-il dit.
Mohamad Hadj Al Zein a déclaré que cette coutume montrait la solidarité de la société soudanaise et que prendre ce repas chez soi était critiqué.
Ce repas est présenté sur une natte et constitué de crèmes, de crêpes, d’alwa et de mets traditionnels. Des cadeaux sont aussi offerts pendant ce mois et le dernier jeudi du ramadan, les gens préparent le « Al Rahmat » qui est un repas préparé en souvenir des défunts présents à ce moment.
À la fin du ramadan, les femmes se rassemblent pour préparer les gâteaux traditionnels de la fête de Fitr.