Répression des journalistes au Myanmar

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Cinq journalistes ont été condamnés à dix ans de prison au Myanmar par le gouvernement, pour des articles dénonçant les activités d’un gouvernement élu en 2011, censé faire des réformes bien accueillies par les partis d’opposition et les pays occidentaux.

A ce sujet, Tin Sin, président du Myanmar, avait supprimé la loi sur la censure et annoncé des réformes dans le domaine médiatique.

Cependant voilà que les journalistes sont de nouveaux arrêtés pour « atteinte à la sécurité nationale », après la parution d’un article dans le journal « Unité » au mois de janvier, sur la prise de terres par l’armée pour la production d’armes chimiques.

Avant cela, les forces de l’ordre avaient demandé aux journalistes de leur remettre les dossiers économiques qu’ils possédaient et plusieurs journalistes qui voulaient enquêter sur ces sujets, ont été arrêtés.

Ces mesures jettent le doute sur la possibilité de réformes démocratiques et risquent d’entrainer de nouvelles sanctions économiques de la part des États-Unis et des pays occidentaux, après celles qui avaient été supprimées en 2012.

Yuri Hotut, représentant du ministère du renseignement, lors d’un voyage aux États-Unis, a essayé d’expliquer les raisons de l’arrestation de ces journalistes et déclaré que les États-Unis auraient fait de même dans la même situation.

Le mois dernier en effet, La Cour suprême des États-Unis a rejeté un appel de James Risen, journaliste au New York Times, qui refusait de révéler l’identité de l’une de ses sources alors que le procureur général des États-Unis, Eric Holder, a déclaré qu’aucun journaliste ne sera emprisonné tant qu’il sera en fonction.

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