A l’approche de la fête de Fitr, parmi 1 600 000 000 de musulmans dans le monde, de nombreux musulmans vivent dans des conditions très difficiles.
A Gaza, le régime sioniste est entrain de massacrer la population civile de cette région qui vit depuis près d’un mois, dans la terreur. Plus de 1000 palestiniens dont 1/3 constitué de femmes et d’enfants, ont été tués et 6000 personnes blessées. Un grand nombre de gens ont perdu leur maison.
En Syrie, après quatre ans de conflits, plus de 9 millions d’habitants ont été obligés de quitter leur maison pour vivre dans des camps, et beaucoup de gens ont été tués.
Au Myanmar, la minorité musulmane des Rohingyas depuis 1982, a été privée de la nationalité birmane et est devenue la cible des attaques des bouddhistes extrémistes. Ces dernières années, un nombre important de musulmans ont été tués ou obligés de fuir dans les camps situés près de la frontière où ils sont exploités ou vendus comme esclaves. Le gouvernement n’a pris jusqu’à présent, aucune mesure pour la reconnaissance de ces musulmans qui vivent au Myanmar depuis des décennies.
En Afrique centrale, après le coup d’état et la chute du Président chrétien, les musulmans sont devenus la cible de chrétiens extrémistes et des milices chrétiennes africaines qui ont détruit les maisons, les mosquées, les biens des musulmans, et ont tué des milliers de femmes et d’enfants. Parmi la population de plus de quatre millions de musulmans, un millions vit en exil dans des conditions précaires.
En Chine, la minorité musulmane des Ouighours qui représentent huit millions de personnes vivant en majorité dans la région de Xinjiang, sont victimes de pressions gouvernementales spécialement pendant le ramadan où le jeûne et les activités coraniques sont interdits.
En Inde où vivent 140 millions de musulmans, les musulmans sont victime de discriminations dans l’emploi et les activités sociales et économiques. Avec l’élection de Narinda Moudi du Front national démocratique du Bodoland au poste de Premier ministre, le mois de ramadan cette année a été témoin de quatre meurtres de musulmans par les hindous extrémistes et 45 musulmans ont été abattus pour ne pas avoir soutenu le premier ministre.
En Angola, le gouvernement a déclaré l’islam comme illégal et ordonné la fermeture des mosquées. Le ministre de la culture a présenté l’islam comme une secte et l’a déclaré illégal. Parmi les 78 mosquées de ce pays, seules quelques mosquées dans la capitale ont été épargnées, les autres ont été détruites.