Le régime sioniste essaie de perturber le marché de change des devises en Syrie pour mettre l’économie syrienne face à de nouvelles épreuves.
Selon Wael al-Imam, professeur à l’Université internationale de Damas, simultanément à la grande opération militaire du gouvernement syrien dans le sud du pays pour nettoyer cette région de la présence des groupes terroristes qui entretiennent des relations très proches avec le régime sioniste, Tel-Aviv essaie de perturber le marche de change des devises en Syrie pour créer de nouvelles difficultés pour l’économie syrienne.
Le professeur Wael al-Imam estime que la baisse de la valeur de la livre syrienne ces derniers jours, face au dollar américain, est dû au trafic des devises étrangères à l’extérieur du pays. « Les gouvernements des pays voisins ne respectent pas du tout leur engagements envers le trafic des devises étrangères qui arrivent sur leur territoire depuis la Syrie », a-t-il ajouté. Il a estimé aussi que certains hommes d’affaires interviennent aussi de manière contreproductive pour tirer profit des oscillations de la valeur de la livre syrienne face aux devises étrangères. Les rumeurs qui se propagent sur Internet est un autre facteur déstabilisateur du marché, a-t-il estimé.
Le professeur Wael al-Imam ajoute : « A mon avis, les services d’espionnage du régime israélien ont lancé un nouveau complot pour réduire le taux de change de la livre syrienne, peu de temps après le raid israélien sur Quneitra. Ils estiment que la Résistance ripostera ce raid israélien, et que leur efforts pour faire baisser la valeur de la monnaie syrienne pourrait perturber, dans cette situation sensible, la vie économique du pays et la vie quotidienne des citoyens. »
Il a rappelé que depuis le début de la crise, les sanctions imposées par les pays occidentaux et arabes ont créé de grands problèmes économiques pour la Syrie, mais que le soutien des pays amis comme la Russie, l’Iran et la Chine ont permis au gouvernement de Damas de stabiliser l’économie nationale et protéger la valeur de la livre syrienne.
La résolution du Conseil de sécurité pour lutter contre le terrorisme :
Le professeur Wael al-Imam affirme que la résolution du conseil de sécurité de l’ONU a insisté sur la nécessité de priver les groupes terroristes de leurs sources financières. « Les terroristes profitent des aides médiatiques, financières et logistiques de leurs amis à l’extérieur de la Syrie. La résolution du Conseil de sécurité ne pourra être correctement appliquée que si elle vise directement les Etats qui soutiennent financièrement les terroristes. » Il a rappelé que les terroristes de l’Etat islamique (Daesh) profitent de trois sources de revenus : la vente du pétrole, la vente de produits agricole et alimentaires, et le contrôle du marché locale des régions qu’ils ont occupées en Syrie et en Irak. « L’application correcte de la résolution du Conseil de sécurité pourra empêcher aussi le trafic des richesses de la Syrie et de l’Irak à l’étranger », a-t-il estimé.
Wael al-Imam a déclaré : « L’Union européenne a identifié des bandes qui sont liées aux grandes entreprises financières soutenant les terroristes de Daesh. Par exemple, une bande pareille a été identifiée récemment en Espagne. Les entreprises et les hommes d’affaires des pays arabes du sud du golfe Persique ont également un rôle important dans le soutien financier aux terroristes de Daesh. »
Vendredi, le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé une résolution qui menace d’intervention militaire les Etats, les organisations, les organes ou les personnes physiques qui soutiennent financièrement les groupes terroristes de Daesh et le Front al-Nosra.