Le président Bachar al-Assad a assuré mercredi qu'il bénéficiait du soutien des Syriens et que les institutions de l'Etat fonctionnaient toujours en dépit de près de quatre ans de guerre, dans un entretien à la chaîne portugaise RTP.
Il a affirmé que l'image que l'on donne de lui en Occident -que le "peuple est contre lui, que les pays de la région sont contre lui, que l'Occident est contre lui"- était biaisée. Il a souligné que s'il avait "résisté à quatre ans" de guerre, c'était "uniquement parce qu'il a le soutien du peuple".
Déclenché le 15 mars 2011, le conflit syrien s'est transformé en une guerre entre forces gouvernementales et rebelles. Il s'est complexifié avec la montée en puissance d'extrémistes.
"Nous avons toujours des institutions qui fonctionnent, nous avons toujours des subventions, nous continuons à payer les salaires (...) même dans certaines régions sous le contrôle des terroristes". "La Syrie n'est pas finie et nous ne sommes pas un Etat failli". Il a précisé qu'il soutenait une solution "politique" au conflit mais qu'une grande partie de l'opposition était liée à des pays tiers y compris du Golfe Persique, et qu'il préférait parler à "des gens représentant les Syriens en Syrie".