L’Ayatollah Ramazani, imam de la mosquée « Imam Ali (as) » du Centre islamique de Hambourg dont il est aussi directeur, dans son discours à la prière du vendredi du 26 juin 2015, a déclaré que la meilleure défense des droits des femmes était celle de l’islam et du Coran.
«L’attention à l’éducation des enfants est une nécessité pour la sécurité de la société. Comment est-il possible de préserver la famille pour qu’elle puisse jouer un rôle efficace dans la vie sociale ? Quels sont les critères d’une famille saine fondée sur les valeurs humaines et divines ? La connaissance des droits des membres de la famille, le respect des valeurs morales, et l’instauration de relations affectives sont des choses importantes. Malheureusement certains aujourd’hui, travaillent au démantèlement de la famille, c’est pourquoi l’islam insiste sur l’importance de cette institution et considère le mariage comme la garantie de la foi. Les revayats insistent sur la nécessité du mariage qui « augmente les bienfaits » et condamnent le refus du mariage « par peur des problèmes économiques », « qui est un manque de confiance en Dieu ». Beaucoup d’enseignements islamiques recommandent dans les relations sociales et dans la famille, le contrôle de la colère, la bonté envers les autres, la patience, le rejet de la violence, la confiance et d’éviter les discordes. L’islam en fonction des différences naturelles entre l’homme et la femme, a divisé les taches et c’est une injustice de dire que le Coran dont plusieurs sourates sont au nom des femmes, a négligé leurs droits. La défense des droits des femmes, dans certains contextes, est en fait un moyen pour parvenir à des objectifs plus ou moins louables. Alors que le droit de propriété des femmes, leur participation aux affaires sociales et politiques, leur droit de vote et leurs droits économiques sont des questions relativement récentes en Occident, ces questions ont été réglées bien avant, dans l’islam et les enseignements des Ahl-ul-bayt (as). L’islam considère l’éducation des enfants et la gestion du foyer, comme des professions à coté d’autres professions que la femme peut exercer, et a confié la responsabilité financière de la famille aux hommes sans les dispenser pour autant de participer aux travaux ménagers », a-t-il dit.