La rapporteuse spéciale de l'ONU sur la Birmanie, qui devait effectuer une mission sur place en janvier, s'est vu refuser l'accès, a-t-elle annoncé mercredi, craignant que quelque chose de "terriblement horrible" soit en train de se produire.
"Je suis troublée et déçue par cette décision du gouvernement birman. (...) C'est une honte que la Birmanie ait décidé de s'engager sur cette voie", a déclaré Yanghee Lee, dans un communiqué.
"Cette déclaration de non-coopération (...) ne peut être considérée que comme une indication forte qu'il doit y avoir quelque chose de terriblement horrible qui se passe dans (l'Etat) Rakhine, ainsi que dans le reste du pays", a-t-elle ajouté.
Les violences dans l'Etat Rakhine (ouest) ont débuté par des attaques de postes de police par la rébellion rohingya de l'Armée du salut des Rohingyas de l'Arakan (ARSA), qui dénonce les mauvais traitements subis par cette minorité musulmane.
L'opération militaire lancée ensuite par l'armée a poussé environ 655.000 Rohingyas à fuir au Bangladesh voisin depuis le mois d'août. L'ONU a évoqué des éléments de "génocide".
"Il y a deux semaines encore, le représentant birman (auprès des Nations unies à Genève) avait informé le Conseil des droits de l'Homme de sa coopération continue avec l'ONU, faisant référence (...) à mon rôle de Rapporteuse spéciale", a expliqué Mme Lee.
"Maintenant on me dit que cette décision de ne plus coopérer avec moi est basée sur la déclaration que j'ai faite après avoir visité le pays en juillet", a-t-elle précisé.
Dès le mois d'août, la rapporteuse spéciale de l'ONU Yanghee Lee s'était inquiétée d'informations faisant état de l'arrivée de renforts militaires dans l'Etat Rakhine.
En mars dernier, elle avait demandé l'établissement d'une commission d'enquête internationale sur les exactions commises contre les Rohingyas. Les 47 Etats membres du Conseil des droits de l'homme avaient entendu son appel, décidant quelques jours après d'établir une "mission internationale indépendante". La Birmanie s'oppose toutefois à la venue de ces enquêteurs.
"Cette déclaration de non-coopération (...) ne peut être considérée que comme une indication forte qu'il doit y avoir quelque chose de terriblement horrible qui se passe dans (l'Etat) Rakhine, ainsi que dans le reste du pays", a-t-elle ajouté.
Les violences dans l'Etat Rakhine (ouest) ont débuté par des attaques de postes de police par la rébellion rohingya de l'Armée du salut des Rohingyas de l'Arakan (ARSA), qui dénonce les mauvais traitements subis par cette minorité musulmane.
L'opération militaire lancée ensuite par l'armée a poussé environ 655.000 Rohingyas à fuir au Bangladesh voisin depuis le mois d'août. L'ONU a évoqué des éléments de "génocide".
"Il y a deux semaines encore, le représentant birman (auprès des Nations unies à Genève) avait informé le Conseil des droits de l'Homme de sa coopération continue avec l'ONU, faisant référence (...) à mon rôle de Rapporteuse spéciale", a expliqué Mme Lee.
"Maintenant on me dit que cette décision de ne plus coopérer avec moi est basée sur la déclaration que j'ai faite après avoir visité le pays en juillet", a-t-elle précisé.
Dès le mois d'août, la rapporteuse spéciale de l'ONU Yanghee Lee s'était inquiétée d'informations faisant état de l'arrivée de renforts militaires dans l'Etat Rakhine.
En mars dernier, elle avait demandé l'établissement d'une commission d'enquête internationale sur les exactions commises contre les Rohingyas. Les 47 Etats membres du Conseil des droits de l'homme avaient entendu son appel, décidant quelques jours après d'établir une "mission internationale indépendante". La Birmanie s'oppose toutefois à la venue de ces enquêteurs.