Sans jamais voir leur pays, des milliers de Nord-Coréens résidant au Japon, soutiennent farouchement le régime de Kim Jong-un et ses politiques.
La Chongryon, communauté des Nord-Coréens résidant au cœur du pays hostile à Pyongyang, c’est-à-dire le Japon, regroupe 35 % de quelque 613 791 Coréens. Elle est le principal relais d'influence de la Corée du Nord au sein de la diaspora coréenne au Japon.
Malgré les manifestations contre le programme nucléaire de Pyongyang à Tokyo, la Chongryon soutient toujours Kim Jong-un.
Les forces de sécurité japonaises sont contraintes d’assurer la sécurité des écoles nord-coréennes pour protéger des milliers d'enfants qui apprennent la langue coréenne ainsi que l'histoire et l'idéologie de Kim Il-sung.
L’Organisation des Nations unies s’est même préoccupée par la discrimination appliquée à l'égard de la minorité coréenne au Japon.
Cette communauté nord-coréenne est née au moment de l'arrivée de milliers de Coréens en 1910 au Japon alors que l'Empire de Tokyo se concentrait sur la péninsule coréenne.
Dans les années 1950, après une guerre qui a éclaté entre le la Corée du Nord et la Corée du Sud, 600 000 citoyens coréens vivant au Japon ont été forcés de choisir comme lieu de résidence la partie du Japon qu'ils habitent actuellement.
Les ressortissants nord-coréens vivant au Japon sont connus sous le nom de la Chongryon.
Même si la plupart de ces citoyens venaient de Corée du Sud, certains étaient intéressés par la Corée du Nord, et ce fut le début de la naissance de la Chongryon.
Kim Il Sung avait promis de financer leurs écoles et leurs banques.
Ces dernières années, les conflits entre la Corée du Nord et le Japon se sont multipliés après les essais de missiles de Pyongyang face aux menaces du président américain Donald Trump.