Le président iranien Hassan Rohani a affirmé dimanche que son pays devait fournir "un espace" pour que la population puisse exprimer ses "inquiétudes quotidiennes", après des contestations.
Ce religieux modéré a également condamné "la violence et la destruction de biens publics", lors de sa première réaction depuis le début jeudi de manifestations contre le pouvoir et la vie chère dans plusieurs villes iraniennes.
"Critiquer, c'est totalement différent que d'utiliser la violence (...)", a souligné Hassan Rohani en Conseil des ministres selon des propos rapportés par la télévision d'Etat.
"Nous accueillons positivement les critiques", a-t-il dit, ajoutant qu'il fallait "même créer les conditions pour la critique, les protestations légales, y compris des manifestations".
"Mais il faut faire attention à ce que ces critiques (...) permettent d'améliorer la situation du pays et la vie des gens", a-t-il souligné.
"Nous accueillons positivement les critiques", a-t-il dit, ajoutant qu'il fallait "même créer les conditions pour la critique, les protestations légales, y compris des manifestations".
"Mais il faut faire attention à ce que ces critiques (...) permettent d'améliorer la situation du pays et la vie des gens", a-t-il souligné.